Les citoyens européens divisés face à la crise grecque

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La décision des dirigeants européens de donner jusqu‘à vendredi à Alexis Tsipras pour formuler des propositions suscite des réactions contrastées

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La décision des dirigeants européens de donner jusqu‘à vendredi à Alexis Tsipras pour formuler des propositions suscite des réactions contrastées chez les citoyens de l’Union.
A Athènes, c’est souvent l’amertume qui domine.

“Le pays doit retourner à la normale, dit une habitante, Maria Giakoumatou. Avant, il y avait de l’ordre dans nos vies. Que peut-on dire d’autre ? La situation est très difficile et l’avenir de nos enfants a été détruit. Voilà ce que je pense.”

Les Allemands interrogés font part de leur ras-le-bol de devoir encore payer pour les erreurs des gouvernements grecs successifs.

“En tant que citoyen, ça me gêne qu’on continue de leur envoyer de l’argent que nous ne reverrons probablement jamais sans que la Grèce ne voit la nécessité de faire quoi que ce soit. C’est vraiment ennuyeux” estime Peter Rother, un habitant de Munich.

En Italie, on craint l’effet domino d’une possible sortie de la Grèce de la zone euro.

“Le problème, c’est que la dette grecque a aussi un impact sur nous, se désole Fabio Viola, un Romain. Mais il faut leur donner de l’argent et les aider. S’ils ne peuvent rembourser leur dette, nous aussi aurons des problèmes. Ce qui est sûr, c’est que nous sommes dans une mauvaise passe et cela concerne tous les pays méditerranéens.”

Les Espagnols se montrent tout aussi dubitatifs. Certains espèrent un compromis à l’image de Maro Cruz Delgado. “Si l’UE ne se montre pas accommodante, ils ne pourront pas payer, dit-elle.
Si vous avez un emprunt et que vous ne pouvez pas le rembourser, c’est comme ça. Ou bien, on vous fait un arrangement ou bien vous ne pouvez pas payer. Les deux perdent, le créancier et le débiteur.”

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