Sans surprise, le Parlement grec a voté cette nuit une seconde série de mesures exigées par les créanciers. Une semaine après l’adoption du premier
Sans surprise, le Parlement grec a voté cette nuit une seconde série de mesures exigées par les créanciers. Une semaine après l’adoption du premier volet, les députés se prononçaient notamment sur une réforme de la justice. Et une fois de plus, plusieurs membres de Syriza, le parti du Premier ministre Alexis Tsipras, s’y sont opposé.
“En ce qui me concerne, je n’ai pas l’intention de quitter volontairement ce fort, insiste Alexis Tsipras. Nous ne serons pas lâches, nous ne serons pas de ceux qui jettent les armes, ni les apologistes d’une bataille perdue. Les batailles perdues sont celles pour lesquelles on ne s’est jamais battu.”
Ces réformes ont une fois été adoptée grâce aux voix de l’opposition, dont celles des conservateurs de Nouvelle Démocratie, actuellement dirigée par Evangelos Meimarakis : “nous ne sommes pas favorables à ces mesures, nous ne soutenons pas le gouvernement de Syriza, mais nous soutenons notre patrie. Nous votons donc pour assurer la place de notre pays dans l’euro. Nous votons ‘oui’ pour restaurer la confiance qui a été perdue à cause de vos agissements.”
“Après un débat houleux qui a duré jusqu’aux premières heures de la matinée, la coalition gouvernementale d’Alexis Tsipras a gagné une bataille, mais pas la guerre. L’aile dure du parti au pouvoir, Syriza, s’est une nouvelle fois prononcé contre l’accord conclu avec les créanciers”, conclu Stamatis Giannisis, membre de notre bureau à Athènes.