Les autorités grecques ont renforcé mercredi le dispositif de sécurité sur l‘île de Kos, toute proche de la Turquie. Objectif : tenter de faire face
Les autorités grecques ont renforcé mercredi le dispositif de sécurité sur l‘île de Kos, toute proche de la Turquie. Objectif : tenter de faire face à l’afflux de réfugiés après les incidents de mardi entre des migrants et des policiers.
#Grèce La tension monte sur l'île de Kos et des policiers frappent des #migrants▶️ http://t.co/9n9hjzsuRQpic.twitter.com/tFDkYo8281
— francetv info (@francetvinfo) 11 Août 2015
Un navire-hôtel d’une capacité d’au moins 2500 places devait aussi être envoyé sur l‘île pour assurer leur prise en charge administrative.
“Nous sommes tous diplômés de l’université, témoigne un migrant. Ils sont docteurs en économie ou en médecine. Il n’y a plus rien à Alep, juste la guerre et les bombes. Nous avons quitté Alep pour vivre notre vie.”
En quelques semaines, plus de 7000 hommes, femmes et enfants sont arrivés sur cette île très prisée des touristes qui compte habituellement 33 000 habitants.
“Ca a été si dur pour les enfants : pas d’eau, pas de nourriture. Ils sont tous fatigués, déplore un autre migrant. Ils ont hurlé tout le temps de la traversée, pendant six heures.”
Plusieurs centaines de personnes sont toujours parquées dans le stade de Kos en attendant un laissez-passer qui leur permette de gagner d’autres pays européens.