Une décision prise en raison de la “nature exceptionnelle du crime” dont ils sont accusés. Les trois Bulgares, le propriétaire du camion et deux
Une décision prise en raison de la “nature exceptionnelle du crime” dont ils sont accusés. Les trois Bulgares, le propriétaire du camion et deux chauffeurs, et un Afghan ont été présentés devant un tribunal hongrois. Ils seront en détention préliminaire jusqu’au 29 septembre, et même au-delà si le juge l’estime nécessaire.
Pour la justice hongroise, il s’agit de “petites mains” d’un gang qui mène un trafic d‘êtres humains à la manière d’un business”. Ce réfugié syrien explique son effroi alors qu’il a suivi la même route que les victimes du camion :
“On ne sait pas si c’est une voiture, un camion ou une fourgonnette. Mais on doit le suivre, car dans cette zone, il y a un chef, un patron et si on ne le suit pas, il y a des gangsters dans les bois. Ils attrapent tout le monde et ils prennent tout”.
D’après l’enquête, les 71 personnes, vraisemblablement syriennes auraient péri asphyxiées dans le camion abandonné sur une autoroute autrichienne.
C’est dans ce contexte macabre qu’on a appris la découverte d’un autre camion dans l’ouest de Autriche avec 26 personnes à bord dont trois jeunes enfants souffrant de “déshydratation sévère” et dont l‘état a été qualifié d’“extrêmement mauvais” par la police autrichienne. Le chauffeur roumain a été arrêté.