Pas de solution politique en Syrie, Moscou renforce son aide

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Par Euronews
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Voilà 4 ans et demi que la guerre fait rage en Syrie. Plus de 250 000 personnes auraient été tuées et des millions de personnes ont fui le pays

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Voilà 4 ans et demi que la guerre fait rage en Syrie.
Plus de 250 000 personnes auraient été tuées et des millions de personnes ont fui le pays.
Aucune solution politique n’a pu émerger jusque-là.

Il a été question de cette impasse lors de la 12ème conférence annuelle Yalta european Strategy, qui s’est tenue à Kiev, mais aussi du jeu des divers acteurs politiques.

Récemment,
Wahington a fait part à Moscou de son «inquiétude» au sujet d’un éventuel déploiement de soldats en Syrie.

La Russie réplique qu’elle continue à fournir du matériel au gouvernement syrien pour qu’il puisse “se défendre contre la menace terroriste”.

Sergueï Lavrov avait néanmoins admis pour la première fois que les avions russes à destination de la Syrie transportaient aussi des équipements militaires, et pas seulement de l’aide humanitaire comme il l’assurait jusque-là.

Les intentions de la Russie restent troubles.

“On est en train d’assister aux conséquences de l’intervention en Libye et en Irak, et c’est la raison pour laquelle on peut être confronté à des conséquences graves après en cas de changement de régime en Syrie”, explique Ruslan Grinberg, un économiste russe.

Depuis l‘été, Le Kremlin a multiplié les rencontres avec les opposants syriens mais aussi avec l’Arabie saoudite et d’autres puissances régionales, occupant un terrain délaissé par l’occident selon ce cousin du président syrien Bachar el-Assad :

“Depuis le début, la communauté internationale n’a pas réuni ou essayé de rassembler une véritable opposition démocratique, une alternative viable au régime en Syrie et au lieu de cela, ils sont restés en retrait et ont permis à des pays comme l’Arabie saoudite, le Qatar et d’autres de rivaliser pour le contrôle de la Syrie, et ces pays ne veulent pas que la Syrie devienne un véritable pays démocratique, ils veulent un pays islamique qu’ils peuvent contrôler.”

Le conflit syrien devrait être un sujet de discussions en marge de la rencontre samedi à Berlin des ministres des Affaires étrangères français, allemand, ukrainien et russe consacrée à la crise dans le Donbass.

Avec AFP

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