Les demandeurs d’asile qui se dirigeaient vers Munich se retrouvent notamment ici, en gare de Salzbourg, sans plus pouvoir avancer. Près de 700
PUBLICITÉLes demandeurs d’asile qui se dirigeaient vers Munich se retrouvent notamment ici, en gare de Salzbourg, sans plus pouvoir avancer. Près de 700 personnes ont dormi dans le parking du sous-sol, aménagé en camp de fortune.
À la frontière entre l’Autriche et l’Allemagne, des bouchons monstres d’une vingtaine de kilomètres se sont formés pour le contrôle des passeports et des véhicules. Une première depuis la mise en place progressive des accords de Schengen, il y a tout juste 20 ans. Les réfugiés qui sont malgré tout parvenu à passer la frontière sont orientés vers des centres d’accueil par la police et l’armée, déployées en urgence pour reprendre la surveillance de ces migrants venus en grande majorité du Moyen-Orient.
Le sort de ces hommes, femmes et enfants qui fuient la guerre divise profondément l’Union européenne. Mais dans la société civile, certains s’organisent sans attendre. À l’image du Grandhotel Cosmopolis à Augsburg, dans le sud de l’Allemagne. Ici, demandeur d’asile et ressortissants allemands partagent le gîte et le couvert. Un exemple que certains à Munich tentent de suivre.