Au Burkina-Faso, la tension est toujours extrêmement vive dans la capitale Ouagadougou. Ce matin, l’armée régulière ne se cachait pas. Visibles dans
Au Burkina-Faso, la tension est toujours extrêmement vive dans la capitale Ouagadougou. Ce matin, l’armée régulière ne se cachait pas. Visibles dans les rues, les militaires affirmaient même être prêts à lancer l’assaut contre les putschistes.
De leur côté les rebelles, tous membres d’un régiment d‘élite de l’armée, affirmaient qu’ils riposteraient, en cas d’attaque.
Le chef putschiste, le général Diendéré, très proche de l’ancien président Blaise Compaoré, a déclaré qu’avant de rendre les armes, il s’en remettrait aux conclusions d’une médiation africaine. Cette médiation, organisée par la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) prévoit d’amnistier les putschistes, de rétablir les autorités légales de transition, et enfin d’ouvrir plus largement aux partisans de Blaise Compaoré, des élections présidentielles qui devraient se tenir au mois de novembre prochain.
Ce projet d’amnistie a provoqué la colère de plusieurs dizaines de manifestants hier dans les rues de la capitale.