C’est ce que veut croire Washington malgré l’intensification des raids aériens de la Russie, mais aussi du régime hier sur la ville de Darayya, dans
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C’est ce que veut croire Washington malgré l’intensification des raids aériens de la Russie, mais aussi du régime hier sur la ville de Darayya, dans la banlieue de Damas.
Des pourparlers internationaux sont prévus vendredi à Vienne, mais cette fois l’Iran, chiite et allié de Bachar el-Assad, est convié à la table des négociations. Tout comme l’Arabie Saoudite, sunnite, membre de la coalition internationale menée par les États-Unis.
“La Russie ne peut se permettre de rester embourbée en Syrie. Elle a besoin de besoin de trouver une voie de sortie, et ses actions sur le terrain en soutien au régime, ne se passent pas vraiment bien. Ils ont fait très peu de progrès malgré les raids aériens russes. La Russie a maintenant une raison, et d’autant plus d’influence, pour essayer de pousser Assad à une transition politique”, précise le secrétaire d‘État adjoint américain, Antony Blinken.
Le renseignement américain est effectivement persuadé que les Russes cherchent, à terme, à obtenir le départ de Bachar el-Assad, et ce même si le Kremlin refuse d‘évoquer le sujet. Autant de facteurs qui donnent à la Syrie une lueur d’espoir.