Des musulmans aussi victimes des attentats à Paris

La revendication de Daech dit avoir ciblé “la capitale des abominations et de la perversion, qui porte la bannière des croisés”. Paris est en tout cas la capitale de la France, le pays européen qui compte la plus forte minorité musulmane.
Les citoyens français se reconnaissant de confession musulmane constitueraient jusqu‘à 8% de la population française, selon un chiffre de l’agence Reuters qui estime à 6% le nombre des victimes musulmanes des attentats. Au moins 130 personnes ont été tuées vendredi 13 novembre à Paris.
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris avait lancé un appel à manifester pour dire “non” au “terrorisme” et non à “l’amalgame”. La manifestation, qui était prévue vendredi à 14 heures, n’a finalement pas été autorisée, la préfecture de police de Paris jugeant que les conditions de sécurité n‘étaient par réunies pour le bon déroulement de l‘évèvenement.
L’idée d’une mobilisation de la communauté musulmane fait polémique, au sein de la communauté musulmane comme de la société française dans son ensemble, certains craignant qu’une manifestation reviendrait à s’excuser d’actes pour lesquels ils ne sont en rien responsables.
D’autres pensent, au contraire, qu’il s’agirait de dénoncer un comportement profondément étranger à la la confession musulmane. C’est le cas d’un blogueur musulman du nom de Chronic 2 Bass, dont l’appel à la mobilisation, ici est devenu viral sur le web.
Voici quelques unes des victimes musulmanes des attentats de Paris

Houda Saadi, 35 ans

Halima Saadi, 37 ans

Djamila Houd, 41ans

Amine Ibnolmobarak, 29 ans
