Réfugiés : un filtrage se met en place, sur fond de crainte sécuritaire

Réfugiés : un filtrage se met en place, sur fond de crainte sécuritaire
Par Olivier Peguy avec AGENCES
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Plusieurs pays des Balkans ont décidé de limiter le passage aux personnes fuyant des zones de conflit (Syrie, Irak, Afghanistan). Les autres sont bloquées à la frontière grecque.

PUBLICITÉ

Un ferry qui accoste dans le port du Pirée en Grèce. A son bord, plus de 1500 réfugiés. La police grecque a procédé, là, à de nouveaux contrôles.

C’est une des conséquences des attentats de Paris : la peur que des djihadistes soient infiltrés parmi les nouveaux arrivants.

Pour limiter le flux, les autorités macédoniennes et serbes ont décidé de n’autoriser le passage qu’aux ressortissants de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. Les autres se trouvent donc bloqués à la frontière grecque.
Cette situation est qualifiée d’ “intenable” par plusieurs agences des Nations Unies.

L’ONU dénonce les restrictions imposées aux #réfugiés aux frontières des #Balkans.
Audio Le_HCR</a> <a href="https://twitter.com/Radio_ONU">Radio_ONUhttps://t.co/5P3gP821jL

— UN Geneva (@UNGeneva) 20 Novembre 2015

Si on ne passe pas la frontière, on va mourir, assure Sayed. On ne fera pas marche arrière. On a traversé 5 pays pour arriver là. On ne peut s’arrêter là“.

Depuis le début de l’année, plus de 800 000 personnes sont arrivées en Europe, la plupart en transitant par la Grèce.

845,893 migrants incl. refugees arrived by sea in Europe 3,519 dead/missing https://t.co/RFhiLzlxOY#MigrationEuropepic.twitter.com/pOKsXksPzs

— IOM (@IOM_news) 20 Novembre 2015

Dans le contexte de tension sécuritaire, certaines voix s‘élèvent pour durcir les conditions d’accès à l’Europe.

#Réfugiés : l'attentat attise les divisions https://t.co/KDh6LCh11k#ParisAttackspic.twitter.com/3Ppaq8HUsW

— Les Echos (@LesEchos) 15 Novembre 2015

Néanmoins d’autres, comme l’ONG Human Rights Watch, rappellent aux dirigeants leur engagement à protéger les réfugiés du monde entier.

Crise #réfugiés#UE : suite aux #attaquesParis, ne pas pénaliser tous les demandeurs d’asile https://t.co/qFs8ERtx4kpic.twitter.com/omUBjYxu94

— HRW en français (@hrw_fr) 20 Novembre 2015

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

En Irlande aussi, l'accueil des migrants commence à diviser la société

L'Unrwa et Israël durcissent leurs accusations mutuelles

La Pologne prolonge son assistance aux réfugiés ukrainiens