La Conférence climat à Paris, une épreuve de force ?

La Conférence climat à Paris, une épreuve de force ?
Par Euronews
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Lors du prochain sommet sur le climat à Paris, les dirigeants du monde entier réussiront-ils à ralentir la course du changement climatique grâce à un accord sur la réduction des émissions de ga

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La prochaine COP21, la Conférence de l’ONU sur le climat à Paris, peut-elle déboucher sur un accord pour limiter les rejets de CO2 et éviter une élévation dramatique du niveau des mers ? A la clé, des millions de personnes déplacées qui pourraient grossir les rangs des réfugiés qui arrivent en Europe.
Quel mix énergétique pourrait permettre de maintenir une hausse des températures en-dessous du seuil critique ? Les engagements pris par la Chine, les Etats-Unis et l’Union européenne seront-ils suffisants pour persuader le reste du monde de signer un pacte mondial avant qu’il ne soit trop tard ?
Ou serait-il plus judicieux d’atténuer le phénomène et de dépenser des milliers de milliards pour nous préparer à cette hausse du niveau des océans et à des catastrophes naturelles encore plus graves ?

Parmi nos invités au Parlement européen à Bruxelles, Hans Bruyninckx, directeur de l’“Agence européenne pour l’environnement”:http://www.eea.europa.eu/fr, se dit “plutôt confiant sur les possibilités d’aboutir à un accord digne de ce nom parce que c’est la première fois que quasiment tous les pays de la planète vont s’engager à mener des politiques environnementales pour atténuer les conséquences du changement climatique et nous y adapter. Deuxièmement, ajoute-t-il, il est désormais acquis qu’une hausse des températures de deux degrés maximum au niveau mondial est un objectif concret qu’il faut atteindre.”

Martin Kaiser, en charge de la campagne climatique mondiale à Greenpeace International, estime pour sa part que les efforts actuels de certains pays sont “loin d‘être suffisants pour limiter le réchauffement climatique bien en-dessous des 1,5 à 2 degrés : c’est pour cela, poursuit-il, que Greenpeace demande que lors de cette conférence, on se mette d’accord sur un objectif à long terme pour qu’au niveau mondial, d’ici 2050, 100% de notre énergie soit produite à partir de sources renouvelables.”

Un changement radical de mix énergétique auquel Alexandre Affre, directeur des affaires industrielles auprès de Business Europe, fédération qui regroupe les associations patronales de 34 pays, ne croit pas. D’après lui, en donnant plus de place aux énergies renouvelables, “il ne faut pas oublier le coût que doivent assumer certaines industries énergivores et on doit en tenir compte.” Au plus long terme, il indique : “Quand on regarde les différents scénarios en cas de hausse des températures limitée à 2 degrés dont celui publié par l’Agence internationale de l‘énergie, on voit que le pétrole et le gaz vont continuer de représenter 40% des sources d‘énergie : on ne peut l’ignorer et on doit investir pour faire en sorte que cette production soit la plus efficace possible,” conclut-il.

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