C’est la quatrième rencontre de François Hollande dans sa quête d’une coalition renforcée contre l’Etat islamique. Le président français a reçu le
C’est la quatrième rencontre de François Hollande dans sa quête d’une coalition renforcée contre l’Etat islamique. Le président français a reçu le Premier ministre italien Matteo Renzi pour qui la crise migratoire est indissociable du chaos semé par les mouvements djihadistes au Moyen-Orient et en Afrique.
“ Il est évident que la seule façon de mettre un terme à l’exode des demandeurs d’asile, des réfugiés, des migrants, ne peut être que de stopper les guerres civile, a-t-il expliqué. La France fait actuellement beaucoup, particulièrement en Afrique. De même, je crois qu’il serait fondamental pour tous – nous en avons parlé avec le Président et nos ministres des Affaires étrangères – de donner la priorité absolue au dossier libyen. “
La Libye où l’Etat islamique est aussi présent… Mais c’est surtout en Syrie que François Hollande veut frapper plus fort.
“ Nous devons avoir la volonté de rassembler et de réunir toutes celles et ceux qui veulent agir dans cette direction, au niveau international. Mais avec des objectifs clairs. C’est Daech qui doit être détruit “, a-t-il insisté.
Reste à tenter de mettre sur la même longueur d’onde Américains et Russes. Si Barack Obama vise en priorité Daech et réclame le retrait de Bachar al-Assad, le Russe Vladimir Poutine soutient le dirigeant syrien et vise ses opposants. Cette question sera au coeur de l’autre rencontre du jour, entre Hollande et Poutine.
Pour sa part, l’Allemande Angela Merkel a entamé des consultations pour voir quelle pourrait être l’implication de son pays, qui a jusqu’ici exclu toute intervention directe en Syrie et en Irak. Elle a en revanche annoncé l’envoi prochain de renforts au Mali pour soulager les Français sur ce front-là.