Perdues au milieu des représentants des 195 pays participants à la COP21, les voix des femmes amazoniennes tentent de se faire entendre. Parmi elles
Perdues au milieu des représentants des 195 pays participants à la COP21, les voix des femmes d’Amazonie tentent de se faire entendre. Parmi elles, l‘Équatorienne Patricia Gualinga, porte-parole du peuple Quechua de Sarayaku
“Nous critiquons fortement le fait que les populations indigènes ne soient pas reconnues comme des acteurs qui ont déjà contribué à réduire le réchauffement climatique. En défendant nos forêts, nous interdisons l’extraction de pétrole et de minerai. C’est dans ce cadre qu’un petit village équatorien de 1 200 âmes, en Amazonie, est venu à la COP21 de Paris pour essayer d‘éveiller une conscience globale capable de trouver des solutions au problème si grave du réchauffement climatique.“
Si ce peuple équatorien a connu quelques succès, d’autres peinent à se faire entendre. Au Brésil, la destruction de la forêt amazonienne a augmenté de 16 % en un an. La déforestation contribue à environ 15 % des émissions de gaz à effet de serre, soit plus que le secteur du transport dans sa totalité.