La route longue et cabossée de la transition politique pour sortir de trois ans de conflit en Centrafrique… Près de deux millions d‘électeurs sont
La route longue et cabossée de la transition politique pour sortir de trois ans de conflit en Centrafrique… Près de deux millions d‘électeurs sont appelés à se prononcer par référendum sur la nouvelle Constitution devant instaurer une 6ème République.
Le processus électoral a cependant été émaillé de nombreux troubles : tirs, menaces, intimidations… Deux personnes sont mortes dans l’enclave musulmane de Bangui, la capitale, où se sont affrontées dans la matinée partisans et opposants au référendum, une vingtaine d’autres ont été blessées.
Dans ce quartier musulman du PK5, un des résidents, Hamadou Godobé, exprime sa détermination à voter :
“Nous avons été enregistrés pour voter, et notre constitution existe, donc nous avons le droit de voter, et si nous voulons vraiment donner à notre gouvernement et à notre Etat une seconde chance, nous devons voter”, explique-t-il.
La participation au processus électoral divise les musulmans au sein de l’ex-rébellion Séléka; certaines factions s’y opposent, d’autres veulent voter et l’expriment pacifiquement en brandissant avec des pancartes. La Centrafrique est plongée dans le chaos depuis le renversement du président Bozizé en mars 2013. Une intervention internationale a été déclenchée en 2014. Avec AFP