À moins d’une semaine des législatives espagnoles, le Partido Popular (PP), le parti conservateur au pouvoir, a plusieurs adversaires à combattre et
À moins d’une semaine des législatives espagnoles, le Partido Popular (PP), le parti conservateur au pouvoir, a plusieurs adversaires à combattre et pourrait bien y perdre sa majorité absolue. Son chef de file, Mariano Rajoy, a donc décidé de mettre l’accent sur son expérience. Est-ce suffisant pour faire oublier les affaires de corruptions qui entachent son parti, mais aussi l’autre principal acteur de la vie politique espagnole, le Parti socialiste (PSOE) de Pedro Sanchez ?
Depuis que le chômage et l'austérité ont touché les classes moyennes,“ce qui était tolérable est devenu intolérable” https://t.co/yxlN2DBICs
— The end (@Nitro_Politic) 13 Décembre 2015
Le leader du PSOE doit débattre aujourd’hui avec son adversaire conservateur Mariano Rajoy pour essayer de convaincre près de 40 % d’indécis. Un débat auquel auraient voulu être conviées les deux formations montantes du Royaume. Ciudadanos, qui signifie citoyens, est un parti de centre droit mené par Albert Rivera. Un parti né en Catalogne pour lutter contre l’indépendantisme, mais qui s’impose désormais sur la scène nationale.
Puis il y a Podemos, à gauche du PSOE, dont le leader Pablo Iglesias se réclame proche des Grecs de Syriza. Ces formations alternatives risquent de bouleverser le paysage politique dans un pays miné par la crise et dont le taux de chômage dépasse les 20 %.
21% de chômage en Espagne; sujet principal de la campagne aux élections législatives en Espagne (avec la corruption) pic.twitter.com/lm3lkfld0V
— Toute l'Europe (@touteleurope) 10 Décembre 2015