Espagne : vers des négociations difficiles pour former un nouveau gouvernement

Espagne : vers des négociations difficiles pour former un nouveau gouvernement
Par Olivier Peguy avec Carlos Marlasca
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Le Premier ministre sortant Mariano Rajoy tend la main aux autres partis, mais aucun ne semble vouloir faire alliance avec les conservateurs.

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En Espagne, le Premier ministre sortant Mariano Rajoy risque d’avoir du mal à former un nouveau gouvernement. Son parti, le PP (parti populaire, conservateur) est certes arrivé en tête des législatives ce dimanche, mais il a perdu sa majorité absolue.
Le président du PP a donc commencé à tendre la main à d‘éventuels alliés pour former une coalition.

Le parti populaire a une responsabilité et un mandat pour engager un processus de dialogue et étudier la possibilité de mettre en place un gouvernement stable qui soit à même de rassurer à l’intérieur et à l’extérieur de l’Espagne.Mariano Rajoy

Les socialistes disent non

Peut-on imaginer une grande coalition droite-gauche pour diriger l’Espagne ? Pas question, disent les socialistes, arrivés deuxièmes du scrutin. Ils ne veulent pas apporter le moindre soutien aux conservateurs.

Nous ne ferons rien qui permette la formation d’un tel gouvernement. Nous voterons contre l’investiture de Mariano Rajoy, car nous pensons représenter l’alternative au Parti populaire.Meritxell Batat, cadre du PSOE

Podemos et Ciudadanos posent leurs conditions

Depuis ce dimanche soir, les regards se tournent vers les deux nouveaux partis qui vont faire leur entrée au Parlement : le parti libéral Ciudadanos et le mouvement de gauche radicale Podemos.
Mais ces deux formations posent leurs conditions à toute éventuelle alliance, ce qui rend encore plus difficile, la constitution d’un nouveau gouvernement.

Vers un nouveau scrutin ?

C’est l’incertitude qui prévaut ici chez les électeurs. Beaucoup souhaitent qu’un accord soit trouvé pour permettre l‘élection d’un Premier ministre, sachant que cela s’annonce difficile. Il appartient donc aux partis politiques de s’entendre. Faute de quoi, il faudra retourner aux urnes.“ Carlos Marlasca, correspondant d’euronews à Madrid.

- avec AFP

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