A Ramadi, l'armée irakienne libère des familles terrifiées par le groupe Etat islamique

Les forces irakiennes seraient sur le point de remporter la bataille de Ramadi, après huit mois de combats contre le groupe État islamique. L’armée a repris le contrôle du centre-ville de ce carrefour stratégique, à proximité de Bagdad. Des jihadistes continuent de leur opposer de la résistance mais ne sont plus en mesure de contre-attaquer.
Quartier après quartier, les soldats irakiens découvrent les morts, les blessés et une population civile complètement traumatisée par les privations et la politique de terreur menée par le groupe État islamique.
Un millier de familles serait toujours pris au piège. Certaines seraient utilisées comme boucliers humains par les combattants de l’EI.
“Daesh, que Dieu les punisse, crie un habitant. Ils ont abattu des gens qui refusaient de les suivre. Les corps sont toujours là, vous pouvez aller voir, ils étaient sept.”
Malgré l’appui aérien de la coalition internationale, la progression des soldats irakiens est lente : les jihadistes ont dissimulé de nombreux engins explosifs dans les rues et les bâtiments de la ville.
Depuis 2014, un tiers du territoire irakien est aux mains du groupe État islamique.