Dans le camp de Nizip, dans le sud-est de la Turquie, près de 15 000 réfugiés syriens s’apprêtent à passer une nouvelle année loin de chez eux. C’est
Dans le camp de Nizip, dans le sud-est de la Turquie, près de 15 000 réfugiés syriens s’apprêtent à passer une nouvelle année loin de chez eux. C’est le cas notamment de cette mère de famille originaire d’Idleb, près d’Alep. Cela fait trois ans et demi qu’elle a rejoint le camp de réfugiés de Nizip, accompagnée de son mari et leurs sept enfants. Leur souhait pour 2016 ? La paix.
“Nous espérons des jours meilleurs, que cette guerre va se terminer pour tous les Syriens, et que tous les pays du monde vont s’unir pour achever cette guerre, explique-t-elle. Voilà notre souhait. Et quand la guerre sera finie, nous voulons retourner dans notre pays.”
Un message partagé par tous les Syriens de ce camp, en majorité des opposants au régime de Bachar al-Assad, épuisés par près de cinq ans de guerre civile et des conditions de vie très précaires.
“Chaque année, c’est de pire en pire, affirme un autre réfugié. Si Dieu le veut, 2016 sera meilleur. Nous accueillons la nouvelle année avec de la pluie, j’espère que les choses vont s’arranger pour nous et que nous pourrons retourner en Syrie.”
Plus de deux millions de Syriens ont trouvé refuge en Turquie depuis 2011. Trois millions d’autres se sont exilés dans les pays voisins, essentiellement au Liban, en Jordanie, mais aussi en Europe, via la Grèce.