D’après les autorités allemandes, 31 suspects ont été identifiés, après les agressions commises en groupe contre des femmes à Cologne, en marge du
D’après les autorités allemandes, 31 suspects ont été identifiés, après les agressions commises en groupe contre des femmes à Cologne, en marge du réveillon du Nouvel an. Ces individus ont été mis en cause pour des violences et des vols, parmi eux, 18 demandeurs d’asile. Mais Berlin ne précise pas où en est l’enquête sur le volet des agressions sexuelles, ni s’il y a eu des interpellations, dans un dossier qui fait l’objet de récupération politique.
Allemagne. Réfugiés : il y aura un avant et un après Cologne https://t.co/1G376ku1Kipic.twitter.com/qVIKwVJ59M
— Courrier inter (@courrierinter) 8 Janvier 2016
“II n’y avait pas assez de policiers déployés”, estime Arnold Plickert, responsable de syndicat de police de Rhénanie du Nord-Westphalie, “que ce soit dans la gare ou aux alentours pour gérer ces groupes, qui s‘étaient préparés à commettre des violences. Mais on ne peut pas le reprocher à la police parce que c‘était impossible à prévoir”. Des violences qui renforcent la pression sur Angela Merkel, dont la politique divise jusque dans son camp. Le chef de la police de Cologne a été suspendu ce vendredi, critiqué pour l’inaction de ses services.
Agressions du Nouvel An: le chef de la police de Cologne suspendu https://t.co/cNYvEv4xyf#AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) 8 Janvier 2016
“Nous n’avons pas à simplifier les faits”, affirme Frauke Mahr, militante féministe, “et à dire que les gens d’autres cultures ont une autre vision de la femme et que [les agressions] ont eu lieu pour cette raison. Il y a des hommes, musulmans, catholiques, protestants, bouddhistes, qui commettent des violences et nous devons nous occuper de ce problème. Au niveau local, les forces de l’ordre ont enregistré 120 plaintes, dont les trois quarts pour des faits de violences sexuelles, et fait état de seize suspects.