Plus d’1,3 million de Syriens vivent actuellement au Liban dans d’immenses camps de réfugiés. Et malgré l’aide des Nations unies, les enfants y sont
Plus d’1,3 million de Syriens vivent actuellement au Liban dans d’immenses camps de réfugiés. Et malgré l’aide des Nations unies, les enfants y sont peu ou mal scolarisés. Comment in verser cette tendance ? C’est tout l’enjeu de la conférence des donateurs de la Syrie qui se tient ce jeudi à Londres.
Avant de s’y rendre, le commissaire européen Johannes Hahn, chargé de la politique de voisinage a fait escale au Liban.
“La conférence de Londres devrait permettre de lever des fonds pour aider des pays comme le Liban qui est en première ligne face à la crise des réfugiés syriens. En réunissant davantage de fonds cela permettra de faire face aux défis posés par ces très nombreux réfugiés en matière d‘éducation afin de permettre aux jeunes enfants d’aller à l‘école.”
Près de 4,2 millions de réfugiés syriens, répartis entre le Liban, la Jordanie et la Turquie attendent un nouveau geste de la communauté internationale. C’est le cas d’Abu Yasser, réfugié en Jordanie.
“Je suis au chômage depuis huit mois, explique-t-il. J’espère que la Jordanie recevra assez d’argent durant la conférence de Londres. Nous espérons que cet argent encouragera l’investissement pour créer des emplois pour les Syriens parce que nos conditions de vie sont très difficiles en Jordanie. Même si nous recevons de l’aide des Nations unies, ce n’est pas assez pour vivre.”
Près de 70 chefs d’Etat ou de gouvernement sont attendus jeudi dans la capitale britannique. L’objectif est de lever près de 9 milliards d’euros de contribution. Une somme que les ONG présentes à Londres jugent largement insuffisante. En Syrie, 13,5 millions de personnes vivent dans le plus grand dénuement en rasion de la guerre. Un chaos humanitaire.