La Turquie redoute que les rebelles kurdes syriens n‘étendent leur influence à la quasi-totalité de la zone frontalière. De nouvelles tensions qui
La Turquie redoute que les rebelles kurdes syriens n‘étendent leur influence à la quasi-totalité de la zone frontalière. De nouvelles tensions qui aggravent la complexité de ce conflit. L’Arabie Saoudite affirme pour sa part avoir déployé des avions de chasse sur un base turque pour bombarder les positions de l‘État islamique.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, se dit prêt à aller plus loin. “Si la coalition menée par les États-Unis prend la décision d’introduire des troupes au sol en Syrie, le royaume d’Arabie Saoudite serait prêt à participer au déploiement de forces spéciales avec ces troupes.”
Sur le plan diplomatique, Washington et Moscou tentent d’afficher une forme de consensus pour créer un front anti-terroriste commun en Syrie. Mais le projet d’accord pour une trêve censée entrer en vigueur à la fin de la semaine à peu de chance d’aboutir.
Sur le terrain en effet, le régime de Bachar el-Assad poursuit son avancée, appuyé par les raids aériens de la Russie, et au sol le soutien de l’Iran et du Hezbollah au nord de la ville stratégique d’Alep.