Les Suisses disent "non" à l'expulsion automatique des criminels étrangers

Les Suisses disent "non" à l'expulsion automatique des criminels étrangers
Tous droits réservés 
Par Cyril Fourneris avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les Suisses ont rejeté par référendum ce dimanche à près de 59% une proposition de loi visant à expulser automatiquement du pays les délinquants

PUBLICITÉ

Les Suisses ont rejeté par référendum ce dimanche à près de 59% une proposition de loi visant à expulser automatiquement du pays les délinquants étrangers. C’est un coup d’arrêt pour le parti de la droite populiste UDC et un soulagement pour le reste des forces politiques.

Le taux de participation a frôlé des records, à 63% environ, un niveau beaucoup plus élevé que la moyenne en Suisse (un peu plus de 40%), où les citoyens sont appelés à voter régulièrement sur des sujets divers.

En 2010, les Suisses avaient accepté que les criminels étrangers soient renvoyés du pays. Mais le Parlement avait ajouté une clause, permettant aux juges d‘éviter l’expulsion automatique. Cette initiative aurait rendu le renvoi automatique, et aurait élargie la liste des motifs d’expulsion aux infractions mineures, comme des “lésions corporelles simples” ou d’avoir participé à une rixe.

D’après l’Office fédéral de la statistique, la victoire du “oui” aurait mené à l’expulsion de 10.200 personnes par an, contre 500 en moyenne actuellement

Ces dernières semaines, les opposants à l’initiative ont mené une campagne virulente, transformant par exemple sur des affiche le drapeau suisse en croix gammée et comparant la date du 28 février à celle de l’arrivée au pouvoir de Hitler en Allemagne.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le lac Léman menacé par des températures élevées

La Suisse aussi va augmenter le budget de sa défense

Après le président Zelensky, plusieurs dirigeants européens sont attendus à Davos