La justice française enquête sur les relations entre Diack et le CIO

Dans le cadre de l’enquête en cours sur la corruption au sein des instances mondiales de l’athlétisme, la justice française veut faire la lumière sur les conditions d’attribution des Jeux Olympiques de Rio et de Tokyo.
Le Parquet national financier, plus haute juridiction économique en France, soupçonne l’ex-président de la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF) Lamine Diack, d’avoir notamment appuyé la candidature de Tokyo suite à la signature d’un contrat entre l’IAAF et un sponsor japonais, affirme le quotidien The Guardian.
Les proches de Diack sont aussi soupçonnés d’avoir joué les intermédiaires entre la ville de Rio de Janeiro et certains membres du Comité International Olympique. Bien qu’il s’agisse pour le moment de « vérifications », assure une source judiciaire française à l’AFP.
Lamine Diack avait été mis en examen début Novembre, après 15 ans passés à la tête de l’athlétisme mondial. L’Agence Mondiale Antidopage (AMA) affirmait dans un rapport rendu en janvier que “la corruption était partie intégrante de l’IAAF”.
La justice enquête aussi sur l’attribution des Mondiaux 2021 d’athlétisme à la ville américaine d’Eugene, berceau de Nike. Une marque auprès de laquelle le nouveau président de l’IAAF Sebastian Coe était ambassadeur pendant 38ans.