Désespérés, en colère et prêts à tout : huit migrants d’origine iranienne installés dans la “jungle” de Calais se sont cousus la bouche mercredi. Les
Désespérés, en colère et prêts à tout : huit migrants d’origine iranienne installés dans la “jungle” de Calais se sont cousus la bouche mercredi. Les huit hommes ont brièvement manifesté pour protester contre la démolition du plus grand bidonville de France.
Malgré ce coup d‘éclat, le démantèlement du camp s’est poursuivi dans le calme et sous escorte policière. L’opération pourrait durer près d’un mois, au grand soulagement des riverains.
Sarwar, un Irakien avoue son désarroi. “Je veux aller au Royaume-Uni, mais comment ? La frontière est fermée. Je ne peux plus vivre dans la jungle parce que les CRS ne me laissent pas tranquille. Ils ont détruit mon abri et je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie.”
Tous les occupants des abris qui ont été démolis se sont vus proposer des solutions de relogement temporaire, affirme la préfecture. Au total 500 places seraint encore disponibles dans le secteur.
Sauf que le compte n’y est pas : entre 800 et 3000 personnes vivraient toujours dans la jungle et beaucoup refusent toujours d‘être évacués vers d’autres centres d’accueil en dehors du département. du camp s’est poursuivit dans le calme et sous escorte policière.