Ouverture du premier camp humanitaire de France à Grande-Synthe

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Par Euronews avec AFP
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Celui qu’on surnommait le camp de la honte est en train d‘être vidé de ses occupants. Le camp de Basroch situé sur la commune de Grande-Synthe (Nord)

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Celui qu’on surnommait le camp de la honte est en train d‘être vidé de ses occupants.
Le camp de Basroch situé sur la commune de Grande-Synthe (Nord) c’est près de 1000 personnes vivant dans des conditions particulièrement insalubres. La plupart sont kurdes irakiens, certains y ont vécu des mois, les pieds dans l’eau.

Financé, sans le soutien de l’Etat, par Médecin sans frontières, le nouveau camp se situe à quelques kilomètres et répond aux normes internationales. Il doit coûter à terme 3,1 millions d’euros et pourra avoir une capacité de 2500 places.

Lundi, d’après les médias locaux, ce sont près de la moitié des occupants de Basroch qui ont été déplacés grâce à des bus affrétés spécialement.
Direction des petites maisons de bois faites pour quatre personnes avec chauffage.

Déménagement des migrants à Grande-Synthe : plus de la moitié ont déjà quitté le Basroch. https://t.co/sk3TlNOpgvpic.twitter.com/w2fiCIHknb

— La Voix du Nord web (@lavoixdunord) 7 mars 2016

Un peu plus loin à Calais, on espère que la construction de ce camp pourra soulager la région du calaisien. En attendant la destruction de la jungle continue.
En signe de protestation, des jeunes hommes iraniens se sont cousu la bouche et entament une grève de la faim.
Malgé le froid le démantèlement de la partie sud du camp s’est poursuivi. Selon la préfecture, un peu plus de 2 hectares sur les 7 et demi que compte la jungle ont désormais disparu.

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