Trois hommes inculpés en Belgique pour les attentats de Bruxelles et pour le projet d'attaque en France

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Par Euronews avec agences
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Le réseau jihadiste franco-belge à l’origine des attentats de Paris et de Bruxelles est “en voie d‘être anéanti” d’après les autorités françaises

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Le réseau jihadiste franco-belge à l’origine des attentats de Paris et de Bruxelles est “en voie d‘être anéanti” d’après les autorités françaises, suite aux dix arrestations réalisées depuis jeudi soir en France et en Belgique.

Fayçal C., premier homme inculpé d’assassinats terroristes pour les attentats de Bruxelles

L’un des suspects arrêtés jeudi devant le bâtiment du parquet fédéral a été inculpé “d’assassinats terroristes” et de “participation aux activités d’un groupe terroriste”, puis placé en détention, selon le communiqué du parquet ce samedi. C’est la première personne à être inculpée dans l’enquête sur les attentats de mardi à Bruxelles.

Il s’agirait de Fayçal C.. Les autorités se demandent si cet homme ne serait pas l’individu en blanc sur la photo de vidéosurveillance de l’aéroport. “C’est une hypothèse des enquêteurs”, a-t-on assuré de source proche de l’enquête.

Un deuxième homme, Aboubakar A, a été inculpé de “participation aux activités d’un groupe terroriste”.

Un autre suspect, Rabah N., arrêté vendredi à Bruxelles dans le cadre de l’enquête, distincte, sur un projet d’attentat déjoué cette semaine en France, a également été inculpé pour “participation aux activités d’un groupe terroriste”.

Cependant, certains suspects (impliqués notamment dans les attentats de Paris) comme Mohamed Abrini restent introuvables.

Les sites nucléaires dans le viseur des jihadistes ?

Les sites nucléaires font l’objet d’une vigilance accrue. Car des médias belges ont rapporté, vendredi, que la cellule terroriste bruxelloise prévoyait notamment la fabrication d’une “bombe sale” radioactive. Une thèse appuyée par la découverte, lors d’une perquisition en décembre, d’une surveillance vidéo d’un “expert nucléaire” belge, mise en place par les frères El Bakraoui, deux des kamikazes de Bruxelles.

Ne parlant pas spécifiquement de la Belgique mais de n’importe quel site nucléaire dans le monde, Yukiya Amano, le patron de l’Agence internationale de l‘énergie atomique (AIEA), a lui aussi souligné que la possibilité d’un attentat de ce type devait de moins en moins être exclue.

Bruxelles toujours en état de siège

Quatre jours après les attentats qui ont fait 31 morts et 300 blessés, Bruxelles vit au rythme des perquisitions et des arrestations pour neutraliser ce réseau jihadiste aux multiples ramifications.

Les habitants de la capitale belge se recueillent chaque jour place de la Bourse mais peinent à reprendre leurs habitudes dans une ville en état de siège.

“Le déploiement de toutes ces forces de police et des militaires dans la rue, ce n’est pas très rassurant. Je viens juste de reprendre le métro pour la première fois depuis les attaques et ça m’a fait très bizarre d’imaginer que cela s’est produit sur la même ligne”, dit une jeune femme.

“L’atmosphère est très étrange, surtout dans le métro. On n’entend pas un bruit. Mais ça s’améliore jour après jour”, estime un habitant de Bruxelles.

L’aéroport de Bruxelles restera, lui, fermé jusqu‘à mardi.

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