Fièvre jaune : ce que vous devez savoir

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Par Euronews
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En Angola, les autorités ont prévenu l’OMS que le pays faisait face à une épidémie de fièvre jaune en janvier 2016. Le premier cas a été recensé dans

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En Angola, les autorités ont prévenu l’OMS que le pays faisait face à une épidémie de fièvre jaune en janvier 2016. Le premier cas a été recensé dans le district de Viana.
Dès février, l‘épidémie s’est répandue dans toute la province de Luanda. Rapidement, un tiers du pays a été touché, dont les régions de Cabinda, Cuanza Sul, Huambo, Huila et Uige.

Qu’est-ce que la fièvre jaune ?

  • Il s’agit d’une fièvre hémorragique virale.
  • Une personne infectée peut transmettre le virus à d’autres via des piqûres de moustique.
  • La race de moustique (Aedes Aegypti) qui transmet ce virus est déjà responsable de la transmission de la dengue, du Zika, du Chikungunya, et de certaines formes d’encéphalites.
  • Le taux de mortalité sans traitement est de 50 %.
  • Environ 130 000 cas sont recencés chaque année.
  • 90 % de ces cas se trouvent en Afrique.
  • Le qualificatif de “jaune” vient de la jaunisse qui touche certains des patients.

Pourquoi est-ce que la fièvre jaune pose-t-elle autant de problèmes ?

L’infection est difficile à diagnostiquer, surtout aux premiers stades de la maladie. On peut la confondre alors avec un cas sévère de malaria, avec la leptospirose, certaines hépatites, d’autres fièvres hémorragiques ou des empoisonnements. Des tests sanguins peuvent toutefois permettre de détecter les anticorps particuliers produits en réaction à la fièvre jaune.

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes les plus courants sont la fièvre, le mal de tête, des courbatures, des nausées, des vomissements et une grande fatigue. Une petite partie des personnes infectées souffrent d’une phase de symptômes beaucoup plus aigus : forte fièvre, jaunisse et hémorragies internes. En cas d’infection sévère, plus de la moitié des patients non traités meurent sous 10 à 14 jours.

Quels sont les pays à risque ?

Comment se développe la maladie ?

  • Période d’incubation de 3 à 6 jours.
  • Deux phases dans la maladie : une phase aiguë, suivie d’une phase toxique.
  • Pour la plupart des patients, les symptômes disparaissent après 3 ou 4 jours de phase aiguë.
  • 15 % des patients entrent dans la phase toxique un jour après une rémission de la phase aiguë.
  • Dans la phase toxique, la fièvre revient et plusieurs organes souffrent comme le foie (jaunisse). Il y a des douleurs internes, des vomissements se terminant par des saignements de la bouche, du nez, des yeux ou de l’estomac, et une défaillance des fonctions rénales.
  • Néanmoins, la moitié des patients en phase toxique s’en remettent sans dommage.

Existe-t-il un traitement ?

  • Il n’y a pas de traitement particulier.

  • Les patients ne peuvent bénéficier que de soins d’accompagnement, pour alléger les symptômes tels que la déshydratation, la défaillance respiratoire, et la fièvre.

  • Les infections bactériennes associées peuvent être traitées par antibiotiques.

  • Il existe un vaccin contre la fièvre jaune.

    Sources: OMSCentre européen de prévention et de contrôle des maladies

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