Le Kenya a accueilli un sommet international destiné à lutter contre le braconnage et le trafic d'ivoire, qui menacent la survie des éléphants. Plus de cent tonnes d'ivoire ont été incendiées.
Un feu allumé par le président kényan, en personne, pour détruire plus de cent tonnes d’ivoire : des défenses d‘éléphants et des cornes de rhinocéros, assemblées en pyramides. La scène, symbolique, se passe au parc national de Nairobi, en marge d’un sommet international destiné à lutter contre le braconnage et le trafic d’ivoire, qui menacent la survie des éléphants.
“Le braconnage est désormais une branche de la criminalité internationale. La lutte contre cette pratique sera remportée à travers des alliances entre les nations et les continents’‘, a déclaré le président Uhuru Kenyatta aux côtés du président gabonais ou encore de la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal.
Environ 30.000 éléphants sont abattus chaque année pour leurs défenses par des braconniers, qui tirent profit du commerce d’ivoire, en particulier avec les pays asiatiques.
Ce samedi, pas moins de 5 % du stock mondial d’ivoire est parti en fumée.