Aux Philippines, les électeurs votent depuis lundi matin pour désigner un successeur au président Benigno Aquino. Si ses efforts depuis six ans pour
Aux Philippines, les électeurs votent depuis lundi matin pour désigner un successeur au président Benigno Aquino. Si ses efforts depuis six ans pour éradiquer la corruption sont salués, la bonne santé de l‘économie, + 6% de croissance annuelle, ne se traduit par aucune amélioration du niveau de vie de la population.
LIVE via https://t.co/s6gZDBjyci Pnoy submits vote to the VCM machine
— RTVMalacanang (@RTVMalacanang) 9 mai 2016govph</a> <a href="https://twitter.com/PIANewsDesk">
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— Daily Times (@DailyTimes_DT) May 9, 2016
Une situation qui n’est pas favorable à Mar Roxas, candidat adoubé par Benigno Aquino. Depuis 30 ans, l’archipel est largement dirigé par des clans familiaux soutenus par de puissants hommes d’affaires, un système qui a contribué à enraciner les écarts de richesse. Mar Roxas est lui-même membre d’un de ces clans, puisque son grand-père fut président après la Seconde Guerre mondiale.
[Admin:] Isang boto para sa isang Disenteng Pilipinas. Let's exercise our right to vote! #Election2016pic.twitter.com/KTMKaoDCqc
— Mar Roxas (@MARoxas) 9 mai 2016
La voie semble donc toute tracer pour Rodrigo Duterte, grand favori après avoir mené une campagne à la Donald Trump : langage cru et solutions expéditives à deux des fléaux de la société philippine: criminalité et pauvreté.
Cet avocat de 71 ans a séduit en dénonçant les échecs des élites. Il est crédité de 11 points d’avance sur ses rivaux.
The 'Donald Trump of the East' could be the next president of the Philippines: Rodrigo Duterte has publ… https://t.co/wNGI0foE3X (Ind)
— Thus Spake (@thus_spake) May 8, 2016
Mais ses détracteurs s’inquiètent : son élection pourrait augurer une nouvelle phase de dictature et de turbulences pour les Philippines, 30 ans près la révolution qui a chassé Ferdinand Marcos.
avec AFP