Le ton monte d’un cran au sein du parti conservateur à moins de six semaines du référendum sur la sortie ou le maintien du Royaume-Uni dans l’Union
PUBLICITÉLe ton monte d’un cran au sein du parti conservateur à moins de six semaines du référendum sur la sortie ou le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne.
Le Premier ministre David Cameron, en faveur du maintien de son pays dans l’Union, a martelé son message lors d’un meeting samedi à Oxfordshire.
“Si nous votons pour quitter l’Union européenne le 23 juin, nous voterons pour des prix plus élevés, pour moins d’emplois, pour une croissance plus faible, potentiellement pour une récession. C’est la dernière chose dont notre économie ait besoin” a-t-il lancé aux militants.
Son rival Boris Johnson, chef de file des pro-Brexit a comparé la campagne au combat de David contre Goliath, sous-entendant que les élites pro-européennes n’auraient peut-être pas le dernier mot.
“Je vous le dis : si nous votons pour quitter l’Union europénne le 23 juin et si nous reprenons le contrôle de ce pays, de notre démocratie et de notre économie, alors nous pourrons prospérer comme jamais auparavant” a-t-il déclaré à Bristol.
L’ancien maire de Londres est allé bien plus loin dans une interview au “Sunday Telegraph”, en estimant que ““l’Union européenne se comporte comme Adolf Hitler”:http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/05/15/97001-20160515FILWWW00011-brexit-boris-johnson-compare-l-ue-a-hitler.php en essayant de créer un super-Etat”. “Toutes les tentatives” pour réformer le bloc européen “se sont toujours soldées par un échec”, a-t-il insisté.
SUNDAY TELEGRAPH FRONT PAGE: 'Boris: How EU wants a superstate as Hitler did' #skypaperspic.twitter.com/wCGJSeDaN0
— Sky News (@SkyNews) May 14, 2016
Pour l’instant, partisans et adversaires du Brexit sont au coude-à-coude dans les sondages. Mais en ce qui concerne le parti conservateur, les Britanniques sont deux fois plus nombreux à faire confiance à Boris Johnson qu‘à David Cameron.