Brexit : les arguments chocs se multiplient à cinq semaines du référendum

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Par Julien Pavy avec AFP, REUTERS
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L'ancien maire de Londres Boris Johnson, fer de lance des pro-Brexit, a comparé l'UE à Hitler. Une phrase qui a suscité l'indignation du président du Conseil européen Donald Tusk.

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Au Royaume-Uni, la campagne pour ou contre le “Brexit” entre dans sa dernière ligne droite. À cinq semaines du référendum, l’heure est de plus en plus aux arguments chocs, comme ceux avancés récemment par Boris Johnson. Dans la presse, l’ancien maire de Londres a comparé le projet de l’Union européenne à celui d’Adolf Hitler. Une phrase qui a suscité l’indignation du président du Conseil européen Donald Tusk :

“De tels arguments absurdes devraient être totalement ignorés, s’ils n’avaient pas été formulés par l’un des hommes politiques les plus influents du parti au pouvoir. Boris Johnson a dépassé les limites d’un discours rationnel, en faisant preuve d’amnésie politique.”

Boris Johnson, l'ex-maire de Londres et chef de file pro-Brexit, compare l'UE à Hitler https://t.co/U76oBhu1bg

— Le HuffPost (@LeHuffPost) 15 mai 2016

Ce mardi, Boris Johnson mettait en avant les avantages financiers d’une sortie de l’Union européenne, qui selon lui permettrait au Royaume-Uni de reprendre le contrôle de 350 millions de livres par semaine :

“Nous pouvons récupérer notre pays et notre gouvernement. J’espère que vous irez tous voter à l’issue de cette campagne, qui est l’une des plus excitantes que nous ayons connue. Allez-y, tout le monde, faites campagne pour la liberté, pour l’indépendance et la démocratie, le 23 juin. Et faisons du 24 juin, le jour de l’indépendance pour la Grande-Bretagne.”

De son côté, David Cameron continue de militer avec acharnement contre le “Brexit”. Le Premier ministre britannique estime pour sa part que le Royaume-Uni aura moins d’argent à dépenser s’il quitte l’Union européenne. Et il s’est illustré, lui aussi, par une phrase choc, en déclarant que le président russe et l’Etat islamique seraient ‘‘heureux’‘ en cas de Brexit.

David Cameron says Putin and ISIL would be happy with #Brexithttps://t.co/O7XqddOjnFpic.twitter.com/uX6XldGKEX

— POLITICO Europe (@POLITICOEurope) 17 mai 2016

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