Regain de tension au Kenya entre la police et des opposants au président Kenyatta.
Regain de tension au Kenya entre la police et des opposants au président Kenyatta. Lundi, au moins trois personnes ont été tuées lors de violents affrontements avec les forces de l’ordre.
Depuis quatre semaines, l’opposition réclame la dissolution de la commission électorale accusée de partialité à un an des prochaines élections présidentielles.
Après les troubles enregistrés la semaine dernière, la police avait manifestement reçu des ordres pour disperser rapidement les manifestants.
Les opposants au président kenyan réclament la dissolution de la commission électorale accusée de partialité.
#Kenya : violents heurts avec la police lors de nouvelles manifestations de l'opposition https://t.co/GEXFe8YB13
— Jeune Afrique (@jeune_afrique) 23 mai 2016
“Nous n’avons pas confiance dans la commission électorale”, explique Betty Otieno, une manifestante de Kibera, le plus grand bidonville de Nairobi. “Les résultats des élections de 2013 n‘étaient pas clairs. Mais pourquoi ils tuent les Kenyans. Pourquoi ils envoient la police pour tuer des Kenyans?”
L’opposition rappelle que la fraude électorale était déjà à l’origine des massacres de 2007 et 2008. Et de craindre un nouveau cycle de troubles si la commission électorale n’est pas dissoute.
Lundi un sénateur d’opposition qui conduisait une manifestation a été arrêté par la police à l’ouest de du pays.
Avec AFP et Reuters