Les cérémonies du centenaire de la bataille de Verdun ont débuté avec une scénographie du cinéaste allemand Volker Schlöndorff.
Les cérémonies du centenaire de la bataille de Verdun ont débuté avec une scénographie du cinéaste allemand Volker Schlöndorff.
3 400 jeunes gens, Français et Allemands, ont interprété cette chorégraphie en hommage aux sept cent mille soldats tués lors de la bataille de Verdun.
La cérémonie se déroulait à la nécropole de Douaumont, à quelques kilomètres de Verdun, en plein centre de là où se trouvait le champ de bataille.
L’ossuaire de Douaumont abrite les restes de 130 mille soldats inconnus Français et Allemands. François Hollande et Angela Merkel ont ensemble rallumé la flamme de mémoire avant de respecter une minute de silence en hommage aux soldats morts durant la bataille de Verdun.
30 ans après l’image historique de François Mitterrand et Helmut Kohl main dans la main en signe de réconciliation, les dirigeants français et allemand ont appelé, l’un et l’autre, à protéger à surmonter dans l’unité les crises auxquelles l’Europe fait face.
“Penser et agir uniquement dans un repère national nous rejetterait vers le passé” a ainsi prévenu Angela Merkel. “Cela vaut pour surmonter la crise économique européenne et pour gérer les nombreuses personnes qui cherchent ici un refuge, mais aussi pour tous les défis de notre époque.”
De son côté, François Hollande a parlé du “devoir sacré” de protéger notre “maison commune”.
“ Les forces de la division, de la fermeture, du repli sont de nouveau à l‘œuvre” a-t-il dit. “Elles cultivent les peurs et instillent la haine utilisant les faiblesses, les retards, les erreurs, les fautes, sans doute. Elles dénoncent l’Europe comme la cause du mal, oubliant que c’est du malheur qu’est née l’Europe”.
Le président français et la chancelière allemande ont l’un et l’autre souligné que la bataille de Verdun représente à la fois le pire, “là où l’Europe s’est perdue” (François Hollande), et le meilleur, “la réconciliation franco-allemande” (Angela Merkel).