Par Anne Glémarec
avec REUTERS, AFP
La BoJ a joué la prudence, se réservant l'option d'un nouvel assouplissement monétaire en cas de sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne le 23 juin.
La Banque du Japon a douché les espoirs des marchés en optant pour le statu quo monétaire à une semaine du référendum sur le Brexit.
Son gouverneur, Haruhiko Kuroda, n’exclut pas un nouvel assouplissement en cas d’accentuation des risques sur l‘économie européenne – comprenez en cas de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union le 23 juin.
Trois années de stimulus monétaire n’ont pas permis au Japon de sortir de la spirale déflationniste. Le statu quo de la banque centrale a accentué le récent regain du yen qui tire les prix à la baisse et pénalise les exportations.