Quarante-trois ans après son adhésion à l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni a choisi d’en sortir, laissant les 28 à 27.
Quarante-trois ans après son adhésion à l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni a choisi d’en sortir, laissant les 28 à 27. Et ce, à la suite d’un “exercice démocratique géant”, a tenu à préciser son Premier ministre David Cameron
qui, en organisant un référendum, a tenu une promesse de campagne de 2013.
“La négociation avec l’UE devra s’engager sous la direction d’un nouveau Premier ministre, a-t-il précisé. Et je pense
juste que ce soit lui qui décide le moment d’enclencher l’article 50, qui lancera le processus formel et légal de retrait volontaire de l’UE. Je participerai au Conseil européen du week-end prochain pour expliquer la décision prise par le peuple britannique et celle de mon départ.” Un départ programmé pour octobre. Le chef du gouvernement tire les conséquences d’un résultat clair (51,9% pour la sortie, ou Leave ; 48,1% pour le maintien, ou Remain) alors qu’il avait ardemment fait campagne pour le Remain.
“Le pays est divisé, mais il a pris une décision, a commenté le dirigeant travailliste Jeremy Corbyn, également favorable au Remain… sans grand enthousiasme néanmoins. Nous devons maintenant organiser la sortie de l’UE et surtout, car c’est crucial, la façon de développer une relation économique forte avec elle, et bien entendu avec d’autres parties du monde. De très nombreux emplois en dépendent.”
Le processus de sortie effective du Royaume-Uni de l’UE s’annonce long. Plusieurs années. Des milliers de dispositions devront être revues. Des deux côtés.