Séisme en Europe : près de 52% des Britanniques décident de partir

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Par Euronews
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Il a adhéré en 1973 à la CEE, l’ancêtre de l’Union européenne (UE), et il consultait ce jeudi ses citoyens sur une éventuelle sortie de la communauté élargie à 28 pays… Le Royaume-Uni va quitter…

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Il a adhéré en 1973 à la CEE, l’ancêtre de l’Union européenne (UE), et il consultait ce jeudi ses citoyens sur une éventuelle sortie de la communauté élargie à 28 pays… Le Royaume-Uni va quitter l’UE. Près de 52% des Britanniques se sont exprimés en faveur d’un retrait. Un moment historique que nous avons suivi tout au long de la nuit.

A 23h (heure de Paris), heure de fermeture des bureaux de vote, une enquête en ligne de l’Institut Yougov donnait le camp du maintien (Remain) vainqueur avec 52%, contre 48% pour les partisans d’une sortie du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne (Brexit).

Vers 2h du matin, cependant, la ville de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, a créé la surprise en se prononçant nettement plus fortement que prévu en faveur d’un divorce avec l’Union européenne.
Ce résultat a fait chavirer l’optimisme des bookmakers, des investisseurs, et a également marqué le début d’une chute abrupte de la livre sterling, qui enregistre un plus bas depuis 1985 (-10%). Dans la foulée, la bourse de Tokyo a dévissé de 5%.
Dans le même temps, le camp des partisans d’une sortie de l’Union européenne s’est imposé, devançant parfois de 5 points le camp du “In”.

Jusqu’au rééquilibrage une heure plus tard.
Une nuit de suspense, où chaque camp grignotait ou perdait quelques dixièmes de points, minute après minute.

Puis, vers 3 heures du matin, le “Out” a commencé à devancer le “In”, conservant durablement un écart de 3 points.

Le dirigeant du parti europhobe UKIP, Nigel Farage, qui se référait jeudi soir à des sondages privés menés par “certains de ses amis dans les marchés financiers”, a très rapidement admis l’“avantage” du “Remain”. Avant de se raviser. Il a par la suite tweeté qu’il se prenait à “rêver que l’aube se lève sur un Royaume-Uni indépendant”.

Les électeurs de Londres, Manchester, Liverpool, Edinburgh, Oxford, Cambridge ou des Highlands ont choisi le maintien du Royaume-Uni dans la Grande-Bretagne.
Dans plusieurs villes du nord de l’Angleterre et au Pays de Galles, les britanniques ont opté pour une sortie de l’espace communautaire.

Brexit night

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