Les anti-Brexit contre-attaquent. Pétitions, menace d'un nouveau référendum en Ecosse, la colère gronde.
Les perdants, les déçus, ne comptent pas en rester là. Le Royaume-Uni est plus divisé que jamais, depuis la victoire du Brexit. Des manifestants se sont rassemblés pour réclamer le maintien dans l’Europe, devant le Parlement à Londres.
Les initiatives pour contrer le Brexit se multiplient, comme cette pétition
qui réclame l’organisation d’un nouveau vote. Avec bien plus de 100 000 signatures, (plus de 1,500 000) la loi prévoit que ce soit discuté au Parlement.
Le Brexit fait trembler aussi les leaders politiques, comme Jeremy Corbyn, le chef des travaillistes, accusé de ne s‘être pas assez battu pour rester dans l’UE : “Nos politiques en matière de commerce, d‘économie et de migration doivent changer à la lumière du vote mais ne doivent pas être laissées aux eurosceptiques. Le Labour va s’assurer que notre agenda sera au coeur des négociations sur le retrait de l’UE.”
En Ecosse, le Brexit est vécu comme une catastrophe. L’Ecosse a voté à 62% pour rester dans l’UE. La Première ministre Nicola Sturgeon a annoncé que son gouvernement cherchait à ouvrir des “discussions immédiates” avec Bruxelles pour “protéger sa place dans l’UE”. L’Ecosse prépare même déjà un second référendum sur son indépendance. 55% des électeurs écossais s’y étaient opposés en septembre 2014. Mais quitter cette fois le Royaume-Uni parait être la seule option pour rester dans l’Union européenne.