Le sommet de l'Otan à Varsovie dominé par les tensions avec Moscou

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Par Euronews
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Au sommet de l’Otan qui s’ouvre ce vendredi à Varsovie, la question d’un renforcement militaire sans précédent depuis la fin de la guerre froide dans l’est de l’Europe s’annonce…

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Au sommet de l’Otan qui s’ouvre ce vendredi à Varsovie, la question d’un
renforcement militaire sans précédent depuis la fin de la guerre froide dans l’est de l’Europe s’annonce cruciale. Lors du précédent sommet, au Pays de Galles, en 2014, la Russie venait d’annexer la Crimée. Depuis, les tensions avec Moscou n’ont cessé de s’accroître.

La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé la perte de “confiance de l’Otan vis à vis de la Russie, tout en tendant la main à Moscou. “Une sécurité durable en Europe ne peut être établie qu’avec la Russie et non sans elle”, a-t-elle déclaré.
Une position qui reflète les deux lignes au sein des 28 pays membres de l’alliance atlantique : le renforcement de la défense à l’Est, que Merkel a qualifié de “garantie supplémentaire”, et le dialogue.

L’attente première reste cependant le renforcement de la présence militaire de l’Otan sur son flanc est selon Michal Barabowsky, du Fonds Marshall pour l’Allemagne des États-Unis.
“Il y a une attente claire concernant une brigade de 4000 hommes en rotation dans les pays baltes et en Pologne, mais sur une base permanente.
Les forces de l’OTAN s’exercent dans les pays baltes”, précise-t-il.

Prévu l’année prochaine, ce déploiement de nouveaux bataillons veut inviter la Russie à la prudence, mais pour Vladimir Poutine, il s’agit d’une “frénésie militariste”.

“Sur cette rive de la Vistule où les chars soviétiques ont stoppé leur offensive en 1944, il y a aujourd’hui un sommet des dirigeants de l’OTAN, qui ressentent une menace de la Russie. A l’agenda de ce sommet, figurent des mesures de dissuasion mais aussi de défense collective, qu’un envoyé de Moscou a qualifiées d’obstacles à la paix en Europe”, commente Andrei Beketov, envoyé spécial d’Euronews à Varsovie.

Avec agences

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