Les socialistes ont redit qu'il était hors de question pour eux de participer à un gouvernement de grande coalition. Le pays pourrait se diriger vers un troisième scrutin législatif en sept mois.
L’impasse politique va perdurer en Espagne. Le chef du parti socialiste a redit qu’il était opposé à un gouvernement de coalition emmené par Mariano Rajoy, Premier ministre conservateur. Depuis les élections de décembre, aucun nouveau cabinet n’a pu être formé.
Pedro Sanchez, dirigeant du PSOE :
“Les Espagnols nous ont placés dans l’alternative, et l’alternative au Parti Populaire, ça ne peut pas être le Parti Populaire. C’est simple, il doit chercher d’autres alliés. Nous nous engageons à unir les représentants du peuple pour apporter le réel changement de politique dont l’Espagne a besoin de la part de l’opposition parlementaire”.
Fin juin, de nouvelles élections ont eu lieu, renforçant un peu le Parti Populaire.
Mariano Rajoy continue donc de diriger l’Espagne, mais sans pouvoir engager ni réforme ni dépense.
Ciudadanos, les Libéraux, et Podemos, la gauche radicale aimeraient eux aussi tirer leur épingle du jeu. Une nouvelle tentative de formation d’un gouvernement devrait avoir lieu en juillet. Si elle échoue, de nouvelles élections pourront être convoquées dans les deux mois…