Le Venezuela s'empare de l'usine Kimberly-Clark

“Une usine fermée est une usine occupée”, le slogan est signé du gouvernement vénézuélien qui a mis ce lundi ses menaces à exécution en prenant possession du site de l’entreprise américaine Kimberly-Clark.
Celle-ci avait annoncé la cessation de ses activités, samedi, faute de devises pour acheter les matières premières.
Avertissement lancé aux autres entreprises étrangères
Nicolas Maduro a fait redémarrer les machines et averti toute autre entreprise tentée par la fermeture qu’elle subirait le même sort.
Le Venezuela connaît une grave crise économique depuis la chute des cours du pétrole, dont il tire l’essentiel de ses revenus.
Près de 80% des produits de première nécessité sont désormais quasi-introuvables, selon des organismes privés.
Le pays est, en outre, plongé dans une profonde crise politique. L’opposition, majoritaire au Parlement depuis les dernières élections législatives, réclame la tenue d’un référendum pour révoquer le président Maduro.