OTAN-Russie : chacun reste sur ses positions

OTAN-Russie : chacun reste sur ses positions
Par Pierre Assémat avec AFP - Reuters
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L’OTAN et la Russie ont tenté de reprendre le dialogue à Bruxelles.

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L’OTAN et la Russie ont tenté de reprendre le dialogue à Bruxelles. En effet, le torchon brûle depuis le sommet de Varsovie la semaine dernière. Le sommet a entériné le déploiement d’une force multinationale dans les pays Baltes et la Pologne en réponse à la crise en Ukraine.
Des efforts plus ou moins vains. L’exercice semble avoir tourné au dialogue de sourds

Jens Stoltenberg, Secrétaire général de l’OTAN :
“Les membres de l’Alliance et la Russie ont des désaccords profonds et persistants sur la crise, (…) mais c‘était une occasion importante de clarifier nos positions respectives et d‘échanger nos points de vues sur la crise en Ukraine.”

Le président russe, Vladimir Poutine, a accusé l’OTAN de vouloir entraîner son pays dans une course aux armements et de rompre l‘équilibre militaire en vigueur en Europe depuis la chute de l’Union Soviétique. Bref des relents de Guerre froide.

Alexander Groushko, envoyé de la Russie auprès de l’OTAN :
“Il n’y a aucune raison de developper de telles activités militaires de la part de l’OTAN. Nous pensons que cela ne contribue pas à la sécurité donc ce n’est pas une question de transparence. Il s’agit de la direction que prend l’OTAN en termes militaires, et c’est une situation vraiment très inquiétante.”

La crise en Ukraine inquiète les anciens pays du bloc soviétique ayant rejoint l’Otan quant à leur propre intégrité territoriale. Elle a également poussé l’Alliance à un renforcement militaire sans précédent depuis la fin de la Guerre froide.

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