Le ministre britannique des Finances Philip Hammond s’est félicité des mesures prises ce jeudi par la banque d’Angleterre pour relancer une économie fragilisée par les incertitudes, un mois et demi ap
Le ministre britannique des Finances Philip Hammond s’est félicité des mesures prises ce jeudi par la banque d’Angleterre pour relancer une économie fragilisée par les incertitudes, un mois et demi après le choix des Britanniques de quitter l’Union européenne.
La BoE a abaissé son taux directeur à un niveau historiquement bas (0,25%) et a annoncé qu’elle injecterait davantage de liquidités dans l‘économie via son programme de rachats d’obligations.
“En ce moment nous essayons de protéger les emplois et la croissance, et les mesures qui ont été prises aujourd’hui sont censées minimiser la hausse du chômage conséquente au ralentissement économique, et soutenir la croissance au fil des prochains dix-huit mois ou deux ans, pendant cette période d’incertitude, celle des négociations de sortie de l’Union européenne“ a déclaré Philip Hammond.
I welcome the decision of the MPC today. The vote to
— Philip Hammond (@PHammondMP) 4 août 2016
leave EU has created uncertainty which will be followed by a period of
adjustment
Les marchés aussi ont plutôt bien accueilli le plan de relance de la BoE. La bourse de Londres clôturait en hausse de 1,6%. Le vert est également de mise du côté des places boursières européennes, mais sans grand enthousiasme : Paris et Francfort ont terminé en hausse de 0,5%.
Sur le marché des devises la livre sterling termine la journée affaiblie. L’euro gagnait 1,35% à 84,83 pence.
“Oui, nous avons eu cette baisse d’un quart de point aujourd’hui, mais il faut s’attendre à plus. C’est ce que disent les marchés. J’ai jeté un œil aux prévisions d‘évolution de la livre, et elles semblent indiquer qu’il y a 40% de chance que les taux soient descendu à zéro d’ici la fin de l’année“ affirme l’analyste financier Mike Ingram, de BCG Partners.
“Les mesures sont certes accommodantes, mais semblent un peu courtes pour le marché par rapport au ton pessimiste de la BoE sur l‘économie“, a expliqué à l’AFP Alexandre Baradez, analyste chez IG France.