Fidel Castro accueilli par une foule de plusieurs milliers de personnes.
PUBLICITÉFidel Castro accueilli par une foule de plusieurs milliers de personnes. Des applaudissements à tout rompre pour rendre hommage à celui qui fêtait ce samedi ses 90 ans. Nicolas Maduro, président du Venezuela, et solide allié de Cuba avait fait le déplacement au théâtre Karl Marx de La Havane.
Il faut dire que les apparitions de Fidel Castro se font rares. La dernière remonte au mois d’avril pour le Congrès du Parti communiste cubain.
Malgré les changements en cours, dans les rues de Cuba difficile de trouver un habitant un tant soit peu critique du père de la révolution. “Malgré son âge, 90 ans, il paraît bien. Il a toujours toute sa tête, se comporte toujours de la même façon, toujours aussi mesuré, charismatique…il est vraiment admirable”, explique Haydee
dans les rues de la capitale. Alesney va un peu plus loin, “je pense qu’il représente quelque chose d’important car après tout il s’est battu à nos côtés, a supporté le peuple et nous a menés sur la bonne voie et d’un point de vue international, il nous a maintenus au sommet”.
Si économiquement la situation est très difficile pour Cuba, les avancées sociales sont indéniables sous son règne. Education, santé, culture, Fidel Castro a révolutionné son île.
En plein rapprochement avec les Etats-Unis, Castro a tout de même pris soin de publier une tribune dans un journal cubain, le Granma, l’organe officiel du comité central du Parti. Il s’y montre bien entendu très critique des positions prises par Barack Obama qu’il accuse de manquer de hauteur de vue. _ “Le discours du président américain au Japon était dépourvu d’excuses pour le massacre de centaines de milliers de personnes à Hiroshima, même s’ils (les Etats-Unis) connaissaient les effets de la bombe”_, a déclaré Fidel Castro.
Parallèlement, il a rendu un hommage appuyé aux “grandes puissances” que sont la Chine et la Russie, dont le président, Vladimir Poutine, a souhaité “bonne santé, longévité, vitalité et prospérité” à son “cher ami” cubain.
Le vieux “commandante” n’est peut-être pas prêt de se faire oublier du monde.