Un vent de démocratie souffle sur Hong Kong. Pour la première fois des candidats préconisant la rupture avec Pékin sont élus au Parlement.
Pour la première fois des candidats préconisant la rupture avec Pékin vont faire leur entrée au “Parlement” hongkongais.
Plus de 2,2 millions de personnes, soit près de 60% des inscrits – un record – ont voté jusque tard dans la nuit pour un scrutin où se présentaient pour la première fois des partisans d’une indépendance du petit territoire du sud-est de la Chine. Parmi les nouveaux élus, partisans de l’indépendance du territoire rétrocédé à la Chine en 1997, Nathan Law, un étudiant de 23 ans, figure de proue du “Mouvement des Parapluies”, qui avait mené les grandes manifestations prodémocratie de 2014. > Ça va pas plaire à Pékin: Nathan Law, un des leaders de la “révolution des parapluies” élu au parlement de Hong Kong https://t.co/eF99SuKlkH
— Rue89_Chinatown (@Rue89_Chinatown) 5 septembre 2016
Mais le système électoral complexe du Conseil législatif ne permet pas que les pro-démocratie puissent être majoritaires. Trente-cinq de ses 70 membres sont élus au suffrage universel direct. Mais l’autre moitié des sièges est attribuée selon un mécanisme alambiqué qui garantit presque à coup sûr une majorité au bloc pro-Pékin.