Le discours du président de la Commission européenne sur l‘état de l’Union avec la prédominance dans les débats ces dernières semaines de la question du Brexit, la montée du populime et la faiblesse…
Le discours du président de la Commission européenne sur l‘état de l’Union avec la prédominance dans les débats ces dernières semaines de la question du Brexit, la montée du populime et la faiblesse économique.
L’année dernière nous avions comparé le discours de Juncker et celui d’Obama.
Cette année, nous comparons Juncker 2016 avec Juncker 2015.
Nous avons utilisé une application pour compter les mots les plus répétés dans les discours 2015 et 2016.
Sans prétendre proposer une analyse politique ou sémantique exhaustive, voici quelques différences intéressantes entre le discours de l’an dernier et d’aujourd’hui.
La Grèce est le mot le plus utilisé
Le mot «Grèce» a été prononcé 30 fois l’an dernier contre une fois aujourd’hui. Etonnamment, ce n’est même pas lié à des risques de crise financière, mais pour expliquer le déploiement de la mission Frontex dans les frontières de l’Europe.
Le mot “crise”, quant à lui, a été utilisé 9 fois cette année, contre 27 dans la version précédente.
Les jeunes comptent
En 2016 le discours de Juncker inclut le mot «jeunes» 10 fois, un an après avoir été presque absent. Il a exhorté les membres à investir dans les jeunes. “_Je ne peux pas et ne saurait pas accepter que la génération Y pourrait être la première génération en 70 ans à être plus pauvres que leurs parents_», dit-il.
“Investir” semble être parmi les priorités de cette année : le mot a été prononcé 22 fois ce matin contre une fois en septembre 2015.
C’est aussi le temps de la “responsabilité” (14 fois contre 1), de “défendre” (15 contre 0) et Juncker a parlé beaucoup plus des “emplois” (15 vs 3).
Le «système» semble moins important (6 contre 16 l’an dernier) et il y avait beaucoup plus de choses à “adresse” (16 vs 3).
Restez européens, mais avec moins d’Europe
Parmi les termes inévitables, les mentions de «européen» restent les mêmes (80 mentions), tandis que “l’Europe” perd du terrain (53 contre 89 l’an dernier), ainsi que “l’Union” (35 contre 59)