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Italie : le référendum sur la réforme constitutionnelle fixé au 4 décembre

Italie : le référendum sur la réforme constitutionnelle fixé au 4 décembre
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Par Euronews
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La réforme vise à mettre fin au bicaméralisme parfait, en vigueur depuis 1948 en Italie, en réduisant les pouvoirs du Sénat. Pour le gouvernement Renzi, le système actuel est source d'instabilit

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La réforme de la Constitution italienne, portée par Matteo Renzi, sera soumise à référendum dans un peu plus de deux mois. Rome a dévoilé la date : ce sera le 4 décembre, et non plus en octobre ou novembre comme prévu initialement. En attendant, le gouvernement va tenter de convaincre les Italiens.

“Nous pensons que d’ici le 4 décembre, il y a suffisamment de temps pour créer un débat profond au sein de la société sur le contenu de cette réforme. C’est le sujet clé”, souligne Claudio de Vicenti, le ministre délégué du gouvernement.

La réforme vise à mettre fin au bicaméralisme parfait, en vigueur depuis 1948 en Italie, en réduisant les pouvoirs du Sénat. Pour le gouvernement Renzi, le système actuel est source d’instabilité et de blocages politiques.

Mais le texte, comme la date choisie pour le référendum, suscitent des critiques autant à droite qu‘à gauche. “Renzi a choisi la dernière date possible, en estimant qu’une faible participation en décembre pourrait donner un avantage au camp du oui”, souligne ce député issu de la gauche radicale.

Matteo Renzi pourrait être contraint de quitter son poste en cas d‘échec du référendum. Au printemps,il s‘était dit prêt à démissionner si le non venait à l’emporter, avant de tempérer ensuite ses propos.

Plusieurs leaders européens ont apporté leur soutien à cette réforme constitutionnelle, qui divise en Italie. Le oui et le non sont au coude-à-coude dans les sondages.

Les grandes lignes de cette réforme

  • Réduire de deux tiers le nombre des sénateurs (315 à 100 élus)

  • Limiter les pouvoirs législatifs de la Chambre haute

  • Lui retirer la possibilité de renverser un gouvernement par une motion de censure.

Avec AFP

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