Syrie : 2000 réfugiés pris au piège en plein désert

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Par Euronews
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Fuyant la barbarie de Daesh, ces familles ne peuvent accéder à un camp de l'ONU : les accès ne sont pas sécurisés.

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Un nouveau drame humanitaire se joue dans le désert syrien. Des enfants, par centaines, ont échoué, avec leurs parents, dans cette plaine aride battue par les vents et asséchée par le sable.

Plus d’un millier de personnes, dont femmes et enfants, fuient le conflit vers le camp d’Al-Hol, côté syrien. https://t.co/fnnlQl04KL

— Safiya (@safiyatourouh) 1 novembre 2016

Ils seraient près de 2000 à vivre ici dans le plus grand dénuement. Ces réfugiés syriens et irakiens ont fui la barbarie de Daesh, et faute de mieux, ils ont trouvé refuge dans ce no man’s land inhospitalier. Installés à Dashishah, la plupart de ces naufragés espèrent pourvoir rejoindre le camp de l’ONU, à al-Hol, à 40 km plus au nord.

.UNHCRinSYRIA</a> is preparing emergency solutions in Al-Hol camp to shelter people fleeing offensive in <a href="https://twitter.com/hashtag/Mosul?src=hash">#Mosul</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Iraq?src=hash">#Iraq</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/MosulAid?src=hash">#MosulAid</a> <a href="https://t.co/wwwIoZlJyn">pic.twitter.com/wwwIoZlJyn</a></p>&mdash; Qusai Azrouni (qusaiazroni) 21 octobre 2016

“On est arrivé avec un passeur, explique une réfugiée. On est passé d’un village à un autre et on a marché longtemps sur une longue distance. Nous sommes ici avec ma famille depuis quatorze jours.”

“On est parti à cause des bombardement et des incendies, raconte cette rescapée. On est arrivé ici et maintenant on est coincé. On ne peut pas partir. On est en train de mourir dans cette poussière.”

Occupé durant plusieurs mois par les jihadistes de Daesh, le camp d’al-Hol a été libéré par les foces syriennes en novembre 2015. Mais les routes qui mènent à ce camp ne sont toujours pas sécurisées. Un véritable piège pour ces milliers de déplacés.

Avec Agences

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