COP22 : agir pour l'eau !

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Par Euronews
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Pour la première fois dans l'histoire des COP, donc depuis 1995, une Journée d'Action pour l'Eau a été organisée par la COP22.

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kawtar wakil “:Le changement climatique a des impacts directs sur les ressources naturelles, les écosystèmes et les sociétés. L’eau est l’une des ressources les plus affectées, comme le démontrent les observations et les projections des experts scientifiques. C’est pourquoi de nombreuses associations, comme l’Office International de l’Eau, ou le Conseil mondial de l’eau, interviennent sur la scène internationale en matière de gestion, de protection et de conservation de cette ressource inestimable pour l’homme et l’environnement.”

Pour la première fois dans l’histoire des COP, donc depuis 1995, une Journée d’Action pour l’Eau a été organisée : une journée entièrement consacrée à attirer l’attention sur le secteur de l’eau ; un secteur qui se veut pourvoyeur de solutions pour la mise en oeuvre de l’accord de Paris.

Managing #water resources is critical if our society wants to successfully mitigate the effects of #climatechange. #Film4Climate#COP22pic.twitter.com/LLOu00sDb8

— Global Goals (@GlobalGoalsUN) 9 novembre 2016

Dogan Altinbilek, vice-président du Conseil mondial de l’eau :

Nous faisons la promotion des problèmes liés à l’eau tout autour du monde depuis 20 ans, et nous avons finalement réussi, après 5 ans de lobby, (et 15 ans de débats), à faire reconnaître le droit à l’eau potable comme un droit humain par les Nations unies. 780 millions de personnes vivant en Asie et en Afrique ou ailleurs sont prioritaires, parce que ces gens n’ont pas accès à l’eau potable, à des sanitaires, ils gagnent moins d’un dollar par jour…

Loïc Fauchon, président honoraire du Conseil mondial de l’eau :

C’est la première fois dans l’histoire des COP où l’on va parler de l’eau et où l’eau a une place essentielle. Cela veut dire qu’on va beaucoup discuter d’adaptation (NB: adaptation des ressources de l’eau au changement climatique), et pas d’atténuation (NB: un accès fiable à l’eau permet de lutter contre les gaz à effet de serre et donc d’atténuer le changement climatique) pendant ces 15 jours, comment peut-on trouver des mesures précises, concrètes pour aider les pays les plus pauvres à avoir des solutions qui vont leur permettre de s’adapter à ces changements.

Autre grand thématique, la réduction des émissions de carbone et la promotion des énergies renouvelables. Elles ont fait l’objet d’expériences dans les pays d’Amérique latine et des caraïbes, et donc de conférence à la COP22.

Parmi les intervenants de l‘évènement, Nathan Hultman, directeur du département développement durable de l’Université du Maryland et ex-conseiller ‘environnement’ du président américain sortant Barack Obama :

Il y a un déploiement très mesuré de l‘énergie solaire et éolienne au Maroc, il y a un déploiement massif des énergies renouvelables an Amérique latine et en particulier au Brésil, au Mexique et quelques autres, tout ceci nous montre ce qui peut être fait non seulement dans notre propre région, mais aussi à l‘échelle des pays, ce qui peut être fait quand ils y réfléchissent et identifient leurs propres ressources nationales.

Mohamed Dekkak du CARLAC, le Conseil pour les relations entre le monde arabe, l’Amérique latine et les Caraïbes :

Cette conférence a relevé les points commun de tout ce qui a été fait entre le monde arabe et l’Amérique latine au niveau des énergies renouvelables, cette conférence a parlé aussi des obstacles au niveau des législations et au niveau du financement des projets des énergies renouvelables dans ces deux régions du monde.

#COP22: 80% of all #ClimateChange effects come through #water, people need to know - Mr. Kenzo Hiroki, Chair of GWP Nomination Committee pic.twitter.com/tmsISqH4Su

— GWP (@GWPnews) 12 novembre 2016

Une première semaine de travail pour la Conférence des Nations unies sur le climat à Marrakech bien remplie. L’objectif principal étant au final d‘élaborer une feuille de route pour l’application de l’accord de Paris.

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