Le futur secrétaire général des Nations unies n'a pas souhaité froisser le régime chinois
En visite à Pékin, le futur secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres n’a pas souhaité froisser le régime chinois. Fréquemment critiqué par l’ONU pour son rejet des droits de l’homme, Pékin est le sixième financeur du maintien de la paix, et un partenaire capital de l’Organisation, notamment en Corée du Nord et en Iran.
C’est donc sans nommer la Chine, qu’il a détaillé l’objectif de sa prochaine mission:
“Dans un monde où de nombreux droits ne sont pas respectés, nous devons nous assurer qu’il y a une combinaison efficace et équilibrée, entre les droits de l’homme, les droits civils et politiques, et les droits économiques et sociaux“
Antonio Guterres, prochain secrétaire général de l’ONU
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a pour sa part assuré que le monde attendait beaucoup de l’ONU et qu’Antonio Guterres ferait un “formidable“ secrétaire général.
Investi début octobre pour succéder à Ban Ki Moon à la tête de l’ONU, l’ancien Premier ministre portugais prendra ses fonctions le 1er janvier prochain pour un mandat de cinq ans.
Il réalise ces jours-ci une tournée dans les cinq capitales des pays membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU.