Après plus de cinq ans et demi de conflit en Syrie, et alors que la ville d’Alep semble pousser son dernier soupir, l’Occident réagit avec émoi sans pour autant parvenir à réagir sur le terrain.
Au conseil de Sécurité de l’ONU, les vétos russe et chinois ont maintes fois bloqué des résolutions humanitaires, au grand dam de l’ambassadrice des États-Unis, Samantha Powell : “ils sont à votre merci, les civils sont à la merci de trois membres des Nations unies. Vous devriez avoir honte. Au lieu de cela, il semble que cela vous enhardisse. Vous préparez votre prochain assaut. Êtes-vous réellement incapable de honte ? N’y a-t-il rien qui puisse vous rendre honteux ?”
Pour éviter le blocage de la situation à Alep, la France demande la suspension du droit de veto à l'ONUhttps://t.co/uA7G4xlfkI
— Le HuffPost (@LeHuffPost) 13 décembre 2016
Alors que Londres continue à demander le départ de Bachar al assad, le chef de la diplomatie britannique appelle la Russie à ne plus soutenir le régime de Damas :“j’ai reçu des informations d’Alep aujourd’hui, tout comme de nombreux d’entre vous. Aujourd’hui ce sont les Russes qui bloquent l‘évacuation des blessés et du personnel médical de zones qu’ils sont eux-mêmes en train d’attaquer.”
Un peu partout dans le monde, des manifestations, organisées ou spontanées, ont eu lieu pour soutenir le peuple d’Alep hier, à Berlin et Paris notamment.
Dans la capitale française Amnesty international appelé à redescendre dans la rue des 18hs places Stravinsky.
- “Je veux mon papa
— Salem (@Ibn_Sayyid) 13 décembre 2016
- Papa n'est pas là. Il est au ciel mon enfant, il est au ciel. N'aie pas peur…”
Alep, Syrie pic.twitter.com/DTSTIUph3M